C’est dans cet atelier-salon que Noémi Renan-Psichari, puis sa fille Corrie Psichari-Siohan continuèrent au XXe siècle à accueillir le monde des arts et des lettres. Anatole France ou Puvis de Chavannes à la Belle Epoque, Maurice Denis dans les années vingt, ou plus récemment André Malraux prirent la même allée ombragée que Chopin, Delacroix et Pauline Viardot pour venir dans l’atelier de la rue Chaptal. En 1956, la maison fut vendue à l’Etat pour un montant symbolique, afin qu’y soit établie une institution culturelle…
16, rue Chaptal
75009 Paris
Après avoir accueilli un centre universitaire d’enseignement et de recherche consacré à l’étude des sons et des couleurs sous la direction de leur cousin Olivier Revault ds’Alonnes, les époux Siohan entreprirent en 1980 des démarches afin de créer dans l’ancienne demeure du peintre « une institution culturelle à dominante muséographique ». En 1982, l’Etat remit la gestion de l’immeuble à la ville de Paris qui ouvrit alors une annexe du musée Carnavalet sous l’appellation de « Musée Renan-Scheffer ». Peu après, un nouveau programme muséographique fut mis en œuvre, mettant en valeur dans les bâtiments rénovés sous la conduite de Jacques Garcia, de nombreux souvenirs de George Sand.
Le musée prend en 1987 le nom de « musée de la Vie romantique ».
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