Dans les rues pavées de Paris, sous les lueurs tamisées des réverbères, résonne encore l’éclat discret de Geneviève Grad, née le 5 juillet 1944 dans le 18e arrondissement. Son existence, tel un rayon de soleil perçant la grisaille, a illuminé la scène artistique française et internationale. Actrice au charme indéniable et au talent éclatant, elle a su captiver les cœurs par son élégance et son jeu naturel, laissant une empreinte indélébile dans la mémoire collective.

Dès son plus jeune âge, Geneviève montra des dispositions pour les arts de la scène, se produisant dans des pièces de théâtre locales. Sa première grande apparition à l’écran, en 1961, dans « Les Gendarmes de Saint-Tropez », aux côtés de Louis de Funès, la propulsa sous les feux des projecteurs. Ce film, devenu culte, permit à Geneviève de se faire un nom et de conquérir le public par son rôle de Nicole, la fille du personnage principal, incarné par Louis de Funès.

L’une des anecdotes les plus célèbres à son sujet remonte au tournage de ce film. Lors d’une scène où elle devait conduire une voiture, Geneviève, qui n’avait alors que peu d’expérience de la conduite, réussit à percuter malencontreusement un muret. Plutôt que de provoquer des éclats de rire, cet incident fut l’occasion de montrer son professionnalisme : elle s’excusa rapidement et se remit au travail avec une détermination et un sourire qui séduisirent toute l’équipe de tournage.

En 1967, sa performance dans « Le Petit Baigneur », une autre comédie à succès de Robert Dhéry, consolida son statut de star montante du cinéma français. Elle y interpréta le rôle d’Olga, une jeune femme pleine de vitalité et de charme, dont le souvenir est encore vivace chez ceux qui eurent le plaisir de découvrir ce film. Son interprétation légère et spontanée ajouta une touche de fraîcheur à cette comédie loufoque.

Geneviève Grad ne se limita pas au cinéma. Elle fit également des apparitions remarquées à la télévision et au théâtre. Toujours avide de nouvelles expériences, elle participa à des productions variées, explorant des rôles plus dramatiques ou comiques, démontrant ainsi la polyvalence de son talent. Elle collabora avec des metteurs en scène de renom, contribuant à des œuvres qui restent gravées dans les annales du spectacle.

Son départ du monde du cinéma au début des années 1970 marqua un tournant, mais n’effaça en rien l’impact de ses performances. Geneviève Grad continua à vivre avec la même passion et la même discrétion qui caractérisaient ses années d’actrice.