Naissance en 1925 de Jean Bruno Wladimir François-de-Paule Le Fèvre, comte d’Ormesson, le 16 juin. Son père est diplomate, ambassadeur de France puis Ministre (1925), ami de Léon Blum. Il passe une enfance heureuse au Château de Saint-Fargeau (dans l’Yonne) qui appartient à sa mère, puis une partie de sa jeunesse dans les différentes ambassades (Bavière, Roumanie, Brésil) où travaille son père.
Cet écrivain de talent est né dans le 7ème arrondissement de Paris un 16 juin. Issu d’une famille de noble, Jean d’Ormesson est très tôt initié à la lecture. Et il va vite développer un goût prononcé pour la littérature à l’origine de la publication de nombreux ouvrages. L’une de ses œuvres les plus remarquables « Un jour je m’en irai sans en avoir tout dit » ressemble fort bien à un livre testament.
Un roman d’amour, un roman de société et un roman de l’univers. Jean d’Ormesson reste fidèle aux thèmes qui ont fait son succès à savoir le goût du bonheur, la force des sentiments, la quête de la vérité, etc. Romancier c’est vrai mais philosophe, les origines existentielles ont toujours intrigué Jean d’Ormesson. Dans son livre « La création du monde », il nous parle des origines de la vie, de l’homme. Ce roman traite aussi des relations entre Dieu et les hommes. Sur un ton enjoué, Jean d’Ormesson nous propose un voyage initiatique à la philosophie.
Cet homme était d’une richesse incroyable, en témoigne ses distinctions ; Élu à l‘Académie française, le 18 octobre 1973, au fauteuil de Jules Romains (12e fauteuil). Il a été directeur général du Figaro (1974-1977). Ancien élève de l’École normale supérieure. Agrégé de philosophie. Grand prix du roman de l’Académie française pour La Gloire de l‘Empire, 1971. Secrétaire général, puis Président du Conseil international de la philosophie et des sciences humaines à l’UNESCO.