Le Bal du moulin de la Galette de Renoir immortalise cette atmosphère vibrante, où des personnes de tous horizons se réunissent pour danser, discuter et savourer les plaisirs simples d’un après-midi ensoleillé. Les personnages du tableau ne sont pas de simples modèles mais des amis du peintre—écrivains, artistes et habitués du Moulin. Parmi eux, on peut identifier l’écrivain Georges Rivière, et les peintres Norbert Gœneutte et Franc-Lamy, chacun capturé en pleine conversation à une table au premier plan.
Renoir divise magistralement sa composition en trois plans. Au premier plan, un groupe de figures assises engage une conversation animée. Au deuxième plan, les danseurs dominent, leurs mouvements étant un flou d’énergie et de joie. En arrière-plan, les structures du Moulin se dressent, fournissant une scène pour l’orchestre qui ajoute de la musique à la scène.
Plutôt que d’utiliser la méthode traditionnelle de clarté au premier plan qui s’estompe progressivement, Renoir emploie une douceur uniforme à travers toute la peinture. La profondeur est suggérée par la taille des figures plutôt que par la netteté des détails. Toute la scène est baignée d’une lumière teintée de bleu, avec des taches de soleil filtrant à travers le feuillage, créant un effet moucheté qui donne vie à la toile. Notamment, un couple à gauche se démarque, leurs figures enveloppées de lumière, mettant en valeur la robe rose pâle de la femme qui amplifie leur présence.
Pendant la création de ce chef-d’œuvre, Renoir s’installa dans une petite maison de la rue Cortot. Le tableau fut présenté à la troisième exposition impressionniste en avril 1877, où il fut salué par les critiques. Georges Rivière, en particulier, le qualifia de « page d’histoire, un monument précieux de la vie parisienne, rendu avec une exactitude rigoureuse. »
Acheté en 1879 par Gustave Caillebotte, un ami peintre de Renoir, le tableau fut légué à l’État français en 1894. Aujourd’hui, Le Bal du moulin de la Galette est exposé au Musée d’Orsay, où il continue d’enchanter les visiteurs avec sa représentation de la joie de vivre parisienne.
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