Jeanne d’Arc, née en 1412 à Domrémy, dans le duché de Bar, est une figure historique majeure de la France médiévale. À l’âge de 17 ans, elle se dit guidée par des voix divines qui lui commandent de libérer la France des envahisseurs anglais et de faire sacrer le Dauphin Charles VII à Reims. En 1429, elle convainc le Dauphin et obtient une armée pour lever le siège d’Orléans, ce qu’elle réussit brillamment. Sa présence galvanise les troupes françaises et renverse le cours de la guerre de Cent Ans. Après plusieurs victoires, elle est capturée en 1430 par les Bourguignons, alliés des Anglais, et jugée pour hérésie. Condamnée à mort, elle est brûlée vive à Rouen en 1431. Jeanne d’Arc est canonisée en 1920, devenant une sainte et un symbole national de courage et de foi.
C’est en 1874 que cette statue fut inaugurée, marquant un moment de grande ferveur nationale. Frémiet, animé par une admiration profonde pour Jeanne, mit tout son talent à représenter la jeune héroïne à cheval, dans une posture fière et résolue. Une anecdote charmante nous raconte qu’un jour, alors qu’il travaillait tard dans son atelier, Frémiet, épuisé, s’endormit devant son œuvre inachevée. À son réveil, il jura avoir vu l’ombre de Jeanne se dresser et lui insuffler l’énergie nécessaire pour achever son travail.
Le choix de la place des Pyramides n’est pas anodin. Cet endroit, situé non loin du Louvre, est chargé d’histoire et de symboles. Jeanne, l’héroïne nationale, semble veiller sur la ville lumière, rappelant à chaque passant le prix de la liberté et de l’indépendance. Une légende urbaine raconte qu’à la tombée de la nuit, lorsque les rues se vident et que Paris s’apaise, on peut entendre le doux cliquetis des sabots de son cheval résonner, comme un écho lointain de ses batailles victorieuses.
Depuis son installation, la statue est devenue un lieu de recueillement et de mémoire. Chaque année, le 30 mai, jour anniversaire de la mort de Jeanne, des cérémonies et des hommages sont rendus à cet endroit. Un événement marquant eut lieu en 1944, lors de la libération de Paris. Des résistants, venant de tous horizons, se réunirent au pied de la statue pour célébrer la victoire, brandissant des drapeaux français et chantant La Marseillaise. Un vétéran se souvint avec émotion de ce moment, affirmant que la présence de Jeanne leur avait donné la force et le courage nécessaires pour lutter.
L’œuvre de Frémiet a traversé les décennies sans jamais perdre de sa splendeur ni de son impact. Les visiteurs, qu’ils soient Parisiens ou touristes, s’arrêtent souvent pour admirer la finesse des détails et l’expression intense du visage de Jeanne. Une fois, un artiste, en quête d’inspiration, passa des heures à dessiner la statue sous différents angles, cherchant à capturer l’essence même de ce symbole de bravoure.
Aujourd’hui encore, la statue équestre de Jeanne d’Arc continue d’inspirer et de fasciner. Elle demeure un rappel tangible des luttes passées et un emblème de l’espoir et de la résilience. Chaque regard posé sur elle est une invitation à se souvenir et à réfléchir, à puiser dans l’histoire la force d’affronter les défis du présent. Ainsi, dans le cadre majestueux de la place des Pyramides, Jeanne d’Arc chevauche éternellement, héroïne intemporelle et gardienne de l’esprit de Paris.
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