René Gislain Magritte est né en novembre 1898 en Belgique de famille modeste. Son enfance sera marquée par le suicide de sa mère. A l’âge de quinze ans, il rencontre Georgette Berger qu’il épousera en 1922. Pendant toute sa vie, elle demeurera son unique modèle.

En 1915 Magritte s’installe dans la capitale Belge à Bruxelles et réalise ses premières oeuvres impressionniste. Il étudie à l’Académie des Beaux-Arts. Après une première période influencé par le cubisme, il s’oriente vers le surréalisme. Il tentera de démontrer que l’on n’entrevoit de la réalité que son mystère, si l’on sort de notre habituelle et routinière logique. Magritte et la femme sublimée, morcelée, outragée, Magritte et les visions de cauchemar, Magritte et sa courte période grotesque, Magritte et l’image du double…

Renonçant aux rapprochements fortuits, hasardeux, arbitraires, les tableaux de Magritte deviennent aussi rigoureux que des formules mathématiques… Chacun d’eux devient la solution à ce que le peintre désigne comme un « problème » : « Comme ces recherches ne pouvaient donner pour chaque objet qu’une seule réponse exacte, mes investigations ressemblaient à la poursuite de la solution d’un problème dont j’avais trois données : l’objet, la chose attachée à lui dans l’ombre de ma conscience et la lumière où cette chose devait parvenir. »

Il fallait que je découvre « moi-même », la pensée c’est la seule lumière.

De 1927 à 1930 il séjourne dans la banlieue parisienne. D’une atmosphère insolite de certaines réalisations surréalistes, Magritte ajoute toute une gamme d’objets familiers à ses oeuvres. Magritte meurt en août 1967, après avoir peint plus de 1000 toiles. Son épouse léguera les oeuvres de son mari à diverses collections publiques belges.