Audrey Kathleen Ruston, Audrey Hepburn naît le 4 mai 1929 à Ixelles, une commune de Bruxelles. Son enfance n’est guère heureuse, ses parents divorcent alors qu’elle a neuf ans et la guerre éclate en Europe peu de temps plus tard. Fille unique de Joseph Anthony Ruston, un riche banquier anglo-irlandais, et de la baronne Ella van Heemstra.

Alors que l’Europe est le centre de la seconde guerre mondiale, Audrey se livre à une passion, la danse classique. En 1939, la guerre éclate et les troupes allemandes envahissent la Hollande. Pour éviter que son nom à consonance anglaise n’attire l’attention des occupants, sa mère lui fait adopter le nom d’Edda van Heemstra.

Durant l’hiver 1944, les conséquences de la guerre altèrent sa santé, la faisant souffrir de dépression et de malnutrition. Le martyre d’Anne Franck, sa contemporaine ne cessera de hanter sa mémoire.
« Cela m’a vraiment détruite, tous les évènements que j’ai vécus, elle les décrits avec une précision inouïe pas seulement ce qui se passait au dehors mais ce qui se passait à l’intérieur d’une jeune fille en train de se muer en femme, tout ça en cage ; elle exprime son épouvantable malheur mais le transcende à travers son amour de la nature, son humanité et sa passion de vivre »

Trois ans après la fin de la guerre, elle part pour Londres avec sa mère, espérant une carrière de danseuse et retrouver son père. Très intelligente, elle parlait couramment anglais, néerlandais, français, espagnol et italien. En 1951, elle commence à décrocher quelques rôles sous le nom de Audrey Hepburn.

L’une des plus belles femmes du monde…

Toujours en 1954, elle rencontre le couturier Hubert de Givenchy dont elle devient la muse absolue et l’amie. Intemporelle, la petite robe noire toute simple, aux bretelles nouées de « Sabrina « est restée dans toutes les mémoires et s’est déclinée depuis en de multiples variations. Pour « Diamants sur canapé », Givenchy la drape dans un fourreau noir d’une classe invraisemblable : Call-girl au spleen nonchalant, elle séduit le monde entier, un fume-cigarette à la main et son chat sur l’épaule. « Moon River », chanson mélancolique composée par Henry Mancini, fredonnée par une Holly en pantalon corsaire sur un escalier de fer est devenue un classique du romantisme hollywoodien.

Filmographie de Audrey Hepburn

1992 : La Rose et la flèche
1989 : Always
1981 : Et tout le monde riait…
1979 : Liés par le sang
1967 : Voyage à deux
Seule dans la nuit
1966 : Comment voler un million de dollars
1964 : My Fair Lady
Deux têtes folles
1963 : Charade
1961 : Diamants sur canapé
La Rumeur
1960 : Le Vent de la plaine
1959 : Au risque de se perdre
1957 : Drôle de frimousse
Ariane
1956 : Guerre et Paix
1954 : Sabrina
1953 : Vacances romaines
1951 : De l’or en barres