Paul Fryer est né en 1963, il a étudié l’art à Leeds, en Angleterre. Paul Fryer poursuit la longue tradition des figures de cire dans l’histoire de l’art, mettant en évidence les liens entre hyperréalisme et observation scientifique. Il collabore régulièrement avec un ingénieur physicien et imagine des pièces à la mécanique complexe. La sculpture qui représente le Christ sur une chaise « de souffrance » avait été exposée dans la cathédrale de Gap créée en 1983.
Selon Mgr di Falco Léandri, l’évêque de Gap et d’Embrun ; « Le scandale, ce n’est pas le Christ assis sur une chaise électrique. S’il était condamné à mort aujourd’hui, on utiliserait les instruments barbares pour donner la mort qui ont encore cours dans certains pays. Le scandale, c’est notre indifférence devant la croix du Christ ».
Le Christ, couronné d’épines et marqué des signes de la Crucifixion, laisse reposer ses bras de chaque côté des accoudoirs de la chaise électrique, la tête penchée, mort. L’image est saisissante dans l’écrasement des deux techniques de mise à mort tout autant que dans l’aplatissement du temps.
« Sur cette chaise de souffrance, c’est le Christ après la Crucifixion qui est représenté. Il épouse la souffrance du monde » précise-t-il. L’œuvre n’a pas manqué de « bousculer » les visiteurs venus de France et d’Italie : ils ont largement commenté l’initiative et l’oeuvre via le livre d’or et le site Internet du diocèse.
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