Zao Wou-Ki naît à Pékin le premier février 1920. En 1941, il fait sa première exposition à Chongqing et son père lui achète sa première œuvre. Il est alors fortement influencé par Cézanne, Matisse et Picasso.

Il trouve ses modèles dans les cartes postales que son oncle lui rapporte de Paris et qu’il collectionne ou dans les « pleines pages » montrant des œuvres de Renoir, Modigliani, Cézanne, Matisse ou Picasso dans les revues américaines alors diffusées en Chine (Life, Harper’s Bazaar et Vogue).

Il rencontre Vadime Elisseeff, attaché culturel à l’Ambassade de France en Chine. Il l’encourage à venir à Paris. Lors de son retour en France, il rapporte une vingtaine de peintures à l’huile de Zao Wou-Ki qu’il présente au musée Cernuschi dans « l’Exposition de peintures chinoises contemporaines » en 1946.

En 1948, C’est à Paris qu’il dit trouver sa personnalité.

En 1952, Zao Wou-Ki expose désormais régulièrement à la Galerie Pierre à Paris, où il rencontre l’architecte I.M. Pei, le concepteur de la pyramide du Louvre et son épouse Eileen.

Avant le transfert du Musée national d’art moderne du Palais de Tokyo au Centre d’Art et de Culture Georges Pompidou, Jean Leymarie consacre au sein de « l’Accrochage III » une salle entière à Zao Wou-Ki. Avec l’aide de l’ambassade de Chine à Paris et de l’ambassade de France à Pékin, Zao Wou-Ki retourne en Chine en 1974 et en 1975.

Zao Wou-Ki a nourri toute sa vie une forte passion pour la musique classique européenne mais également pour la musique d’avant-garde du 20ème siècle.

Il a peint deux tableaux s’intitulant Water Music, rappelant la composition éponyme de George Frédéric Haendel. L’une de ces peintures est actuellement présentée au Colby College Museum of Art de Waterville, Maine.