L’histoire de Murtoli, se perd dans la nuit des temps. En Corse du sud, dans la région de Sartène, né de la myrte et proche de l’immortelle, pour désigner ce site fondamental. On dit que la vallée de l’Ortolo serait l’essence même du premier Éden. Grottes, sources, gibiers… Les hommes de la préhistoire ne s’y sont pas trompés en venant s’installer là. Les vestiges de Cauria, statuaires énigmatiques de pierre, en attestent.

Un ailleurs en Corse extrême, un domaine comme nulle part ailleurs au monde. Murtoli est unique et atypique ! Pour passer du rêve à la réalité il a fallu à Murtoli, la belle endormie, toute la passion et la volonté d’un homme, enfant du pays, pour travailler à la renaissance de ce domaine patrimonial en respectant la mémoire du lieu et des anciens.

Un magnifique domaine dont les maisons sont réparties en trois « régions » : côté vallée, côté mer et côté maquis. 3 façon de découvrir les lieux, lové dans la campagne, en bord de mer ou avec une vue plongeante sur la vallée et la mer.

Depuis toujours, les maisons et les bergeries, les vaches et les brebis consacrent la vocation pastorale de la vallée. Les bergers s’installent tout en surveillant du haut des rochers les troupeaux et, de la tour génoise, les dangers qui viennent de la mer. Le lion de Roccapina garde en mémoire le naufrage du Tasmania, en Avril 1887, au récif des moines et il se souvient des bergers qui offrirent l’hospitalité aux rescapés. On raconte encore la légende du bandit qui récupéra, après le naufrage, la cassette de bijoux destinée à la Reine Victoria, et la cacha dans une grotte. On la cherche encore du côté de Roccapina ! Le vrai trésor est Murtoli. Une œuvre qui ne relève pas du Divin, mais de l’Humain.

Celle d’un héritier, audacieux et courageux qui a su, en 1994, redonner vie à Murtoli en conjuguant le noble travail du berger avec celui de l’hôtelier. Une résurrection ! De ces ruines de pierre s’élèvent aujourd’hui des demeures, refuges de bonheur. Dans la vallée les vaches du Domaine paissent à nouveau. Les lentisques et chênes verts se sont multipliés. Les oliviers dessinent la vallée. Les champs sont cultivés.

Le patrimoine transmis est non seulement préservé, mais perpétuellement enrichi.