Jean-Philippe, de son vrai prénom, naît le 15 juin 1943 de Huguette et Léon Smet à la Cité Malesherbes à Paris. Quelques mois plus tard, ses parents se séparent et l’enfant est recueilli par sa tante, Hélène Mar, sœur de Léon. Dès 1944, ils partent en tournée car les deux filles d’Hélène, Desta et Menen sont danseuses. Bringuebalé de salles de théâtre en hôtels modestes, le jeune Jean-Philippe est un enfant solitaire, sans copain, à cause des voyages incessants.

Il était danseur classique à l’origine et il n’est jamais allé à l’école.

Avant d’être le plus grand rockeur que la France ait connu, le petit Jean-Philippe Smet était danseur classique . «J’ai même été petit rat de l’Opéra» Issu d’une famille d’artistes travaillant dans le milieu de la danse, Johnny Hallyday avait suivi sa cousine Desta et son mari Lee Ketcham (plus connu sous le nom de scène de Lee Hallyday) lors de leurs tournées.

Début 61, il sort un premier 33 tours intitulé « Hello ! Johnny ». En février, il triomphe au Palais des Sports durant le premier Festival du rock, organisé par Vogue. Johnny Stark devient son imprésario. Hallyday est alors un véritable phénomène. Il quitte Vogue pour Philips durant l’été. Il vient d’avoir dix-huit ans et opte pour la nationalité française car il était jusque là belge par son père.

En 1963, il rencontre Sylvie Vartan et part avec elle dans la mythique ville de Nashville pour enregistrer « Pour moi ma vie va commencer ». Le succès est au rendez-vous même si on ce moque parfois de lui. Pour répondre aux railleries du chanteur Antoine, Johnny lui répond « Cheveux longs idées courtes », puis enchaîne sur « Noir, c’est noir » moins léger que ses twists d’auparavant.

Admirateur d’ Elvis Presley ou encore de Chuck Berry, Johnny Hallyday s’est imposé comme le seul vrai rocker français.

Les années 60 continuent sur fond d’idylle avec Sylvie et s’achèvent en beauté avec un tube magistral : « Que je t’aime » qu’il crée en 69. Dans les années 70, Johnny commence à construire son mythe de grand showman et ses concerts sont de plus en plus spectaculaires. Il collectionne de jolis tubes tels que « Oh ma jolie Sarah », « J’ai un problème » avec Sylvie, « Toute la musique que j’aime » ou encore « Gabrielle ». Il achève la décennie avec un grand concert au Palais des Sports où il chante le cultisme « Ma gueule ».

En 2003, pour ses 60 ans, Johnny Hallyday s’offre trois représentations au Parc des Princes à Paris. Une tournée qui le conduira également en Belgique et même au Liban.
Sa tournée « Flashback » le conduit à partir de juin 2006 au Palais des Sports, au POPB, au Zénith, à l’Olympia ou encore à la Cigale à Paris.

S’il se fait rare en concert, c’est parce que Johnny Hallyday se concentre sur son autre passion, le métier d’acteur. Pour la première fois, il joue une pièce de théâtre, à Paris, au Théâtre Edouard VII, « Le Paradis sur Terre » de Tennessee Williams. Fort de ce nouveau succès, Johnny Hallyday a fêté ses 70 ans sur la scène du Palais Omnisports de Paris Bercy lors de trois concerts au Palais-Omnisports de Paris-Bercy les 14, 15 et 16 juin 2013.
D’un album qui sort le 13 novembre. Ce même jour, la capitale française est frappé par un attentat au Bataclan et en simultané dans les rues de Paris et au Stade de France.

Grand passionné de films d’horreurs ! La fille de Johnny, Laura, a révélé que son père vouait une passion pour les films d’horreur. C’est son père qui avait souhaité l’initier à cet art alors qu’elle était encore toute petite. «Oui, j’ai été élevée avec «Ça» de Stephen King, ou «Chucky la poupée de sang», que mon père m’avait offerte» a-t-elle raconté avant de poursuivre: «C’était mignon, car il pensait que ça allait m’endurcir, alors que je réveillais ma mère à 3 heures du matin parce que j’avais envie de faire pipi et j’avais peur que la poupée me saute dessus !».